Le patois francoprovençal

 

 sur le site de Rémi Cuisinier 

 

Avertissement: le patois étant une langue orale, donc théoriquement il ne s'écrit pas. Pourtant si on veut le sauvegarder, il faut bien le faire. N'ayant pas fait des études secondaires, je l'écris phonétiquement. Que les personnes qui ont fait du latin et écrivent le patois de la même façon que le latin, veuillent bien me comprendre.

D'autre part, étant depuis quelques années écrivain et auteur régional, je vous conseille vivement, afin de mieux me connaître de visiter mon site "Lyonnais et Forez " dont voici l'adresse (que vous trouverez également à la fin dans les liens):

 http://perso.wanadoo.fr/remi.cuisinier/ 

 

bonjor, bonjor commin que vè?

bonjour, bonjour comment ça va?

bin e vè pon tre mon!

bien ça va pas trop mal!

 

Le patois est notre langue mère par laquelle se transmet de générations en générations, cette sagesse prudente, ce bon sens qui colle aux gens de la terre, cet humour intraduisible et aussi cette simplicité qui n'a pas d'équivalent.

Le patois a été façonné par l'histoire et par les êtres humains. Il permet d'écouter la voix de la terre, dans laquelle passe toute l'âme paysanne qui exprime ses vibrations et sa sensibilité.

Depuis très longtemps, le patois a permis aux humbles de s'exprimer. Il a rythmé la vie quotidienne, avec les soins à donner aux gens, aux bêtes et aux cultures.

Certains mots patois ont une nuance et une subtilité qui sont intraduisibles en français. 

Les mots patois expriment aussi les avatars ou les joies de la vie quotidienne.

Ses intonations sont un écho qui vient de très, très loin. Chaque génération y a apporté à sa façon, sa verve et sa truculence, en s'exprimant dans un langage pittoresque.

Voilà bien pourquoi il ne faut pas laisser "petafiner" (mourir), notre patois francoprovençal.

Rémi Cuisinier le 31 décembre 2001   

Historique

Territoire

Le parler

Les contes

Mes liens